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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
Né d’une défaite humiliante, nourri d’une profonde crise de la démocratie allemande et du désastre économique de 1929, le nazisme se hisse en vingt ans, dans le sillage de son maître charismatique Adolf Hitler, jusqu’au pouvoir absolu, et aux portes de la guerre.
Tout le monde connaît la « drôle de guerre » : pendant huit mois, la France et la Grande- Bretagne disputèrent un simulacre de confl it à l’Allemagne nazie. Mais connaît-on la « drôle d’avant-guerre », de 1933 à 1939, où Anglais et Français se préparèrent si mal à cette défl agration pourtant presque inévitable ?
Lorsque les troupes allemandes envahissent la Pologne, contrairement à ce qui s’était produit en 1914, les acteurs de la tragédie qui s’annonce ont déjà entamé la mobilisation de leurs moyens militaires.
« Après avoir épuisé toutes les possibilités politiques pour régler, par la voie pacifi que, une situation devenue insupportable pour l’Allemagne, sur ses frontières orientales, je me suis résolu à faire usage de la force. » Adolf Hitler.
Entre résignation et détermination, le peuple de la plus grande ville du monde s’apprête à revivre un cauchemar à peine vieux de vingt ans.
Septembre 1939 : un quart de siècle exactement après le début de la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne, privée d’alliés sûrs, menacée par les progrès de l’aviation et aff aiblie par deux décennies de pacifi sme, va devoir aff ronter à nouveau la redoutable machine de guerre allemande...
Le lien entre la « purifi cation » nazie de la population du Reich et les théories sur l’hérédité de Galton est évident. Si c’est bien à partir des travaux du Britannique que se développera une « Internationale » eugénique, réclamant des politiques étatiques d’hygiène raciale, c’est dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres que ce mouvement trouvera son plus fervent partisan puis artisan : Adolf Hitler.
Mardi 5 septembre 1939. C’est lors de l’une de ses célèbres « causeries au coin du feu », que le 32e président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt, annonce à ses concitoyens que le pays restera neutre dans le confl it venant d’éclater en Europe, deux jours plus tôt. Malgré « l’incident » de l’Athenia, qui aura coûté la vie à 28 Américains, l’opinion publique demeure profondément isolationniste ; il n’y aura pas de second Lusitania1.
Début septembre 1939, la botte allemande écrase la Pologne avec une sauvagerie et une ampleur saisissantes. Commencent alors les exactions massives de l’occupant contre les populations civiles, en particulier les Juifs.