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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
La Seconde Guerre mondiale au jour le jour voilà un créneau original proposé par une nouvelle revue d'histoire....
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La Wehrmacht entre dans Lublin, l'un des hauts lieux de la culture juive orthodoxe en Europe, avec une communauté de 40 000 Juifs pour une population totale de 120 000 habitants.
Déclaration conjointe germano-soviétique affirmant la convergence de vues entre Moscou et Berlin quant au sort de la Pologne.
La Roumanie accepte, sous la pression allemande, d'interner les membres du gouvernement polonais en exil.
Malgré la surveillance dont il fait l'objet, le sous-marin polonais Orzel parvient à s'échapper du port de Tallinn pour rallier la Grande-Bretagne. Moscou prendra prétexte de l'incident pour remettre en cause la neutralité estonienne et faire pression pour obtenir des bases dans la République balte (cf. traité du 28 septembre).
Les experts du Chiffre polonais quittent leur pays pour rejoindre Paris, emportant avec eux leurs recherches avancées sur les codes secrets allemands et la célèbre machine « Enigma ».
Alors qu'Hitler entre triomphalement dans Dantzig, les troupes allemandes et soviétiques font leur jonction près de Brest-Litovsk.
Une centaine de Juifs du village de Lukov, à l'est de Varsovie, sont assassinés par des soldats de la Wehrmacht.
Lavrenti Beria, commissaire du peuple aux Affaires intérieures et à la Sécurité de l’État de l’URSS, ordonne la création par le NKVD d'un « Directorat pour les Prisonniers de Guerre » pour prendre en charge les prisonniers polonais.
Débarquement du 1er corps d'armée du corps expéditionnaire britannique en France.
Déclaration conjointe franco-britannique affirmant que les Alliés « ne permettront pas à la victoire de Hitler de condamner le monde à l'esclavage, à la ruine des valeurs morales et à l'anéantissement de la liberté »
Premier engagement entre des appareils de la Royal Air Force et de la Luftwaffe dans le secteur d'Aix-la-Chapelle. Un chasseur allemand Messerschmitt 109 et deux bombardiers légers britanniques Fairey Battle sont abattus.
Le sous-marin allemand U-27 tente en vain de torpiller les destroyers britanniques Fortune et Forester. Pris en chasse et endommagé par des grenades anti-sous-marines, le capitaine Johannes Franz se rend avec ses 37 membres d'équipage. Les Britanniques récupèrent une partie des équipements du bâtiment allemand avant que celui-ci ne sombre.
Le président américain Franklin Roosevelt convoque le Congrès pour une session extraordinaire dans le but d'obtenir la révision et l'assouplissement de la loi de neutralité (Neutrality Act) datant de mai 1937. Cette loi (appliquée notamment à l'Espagne au cours de la guerre civile mais pas à la Chine attaquée par le Japon en 1937 sans déclaration de guerre, ni à l'URSS après son entrée en Pologne) prévoit notamment l'interdiction totale de ventes d'armes aux belligérants ainsi que l'interdiction pour les navires américains de transporter des biens et/ou des passagers à destination des pays en guerre. Exception à cette règle, une option dite « Cash and Carry » permet aux belligérants de se procurer des biens non militaires à condition de les payer immédiatement et d'en assurer eux-mêmes le transport.
Le généralissime Maurice Gamelin ordonne la fin de l'opération « Sarre » et le repli progressif des troupes françaises sur la ligne « Maginot ».
Une directive nazie prévoit le regroupement des 3,3 millions de Juifs polonais dans des ghettos afin de les séparer du reste de la population polonaise.
Les Allemands transfèrent officiellement la forteresse de Brest-Litovsk sous le contrôle soviétique, après une parade militaire conjointe dans la ville.
Ancien commandant en chef de la Wehrmacht entre 1935 et 1938, Werner von Fritsch avait été poussé à la retraite suite à des accusations d'homosexualité. Mobilisé comme colonel honoraire du 12e régiment d'artillerie en septembre 1939, il est tué en inspectant les troupes au front.
Dans un discours ambigu prononcé à Bologne, Mussolini annonce la possibilité prochaine de « décisions de portée historique » pour l'Italie. Apparemment partagé entre sa volonté de puissance et sa contrariété vis-à-vis de la politique allemande de collaboration avec l'URSS, le Duce semble pour ses proches hésiter quant à l'attitude à tenir. Le Roi Victor-Emmanuel ainsi que nombre de responsables fascistes (Ciano, Badoglio, l'ambassadeur Attolico) tentent de le convaincre de renoncer à lancer l'Italie dans la guerre aux côtés de l'Allemagne.
Sous l'impulsion de Roosevelt, une réunion panaméricaine s'ouvre à Panama City, rassemblant 23 pays du continent (cf. 3 octobre).
Mort de Sigmund Freud, en exil à Londres, à l'âge de 83 ans.
Un nouveau « raid de terreur » est lancé par la Luftwaffe sur Varsovie.
Raid de bombardiers français sur la base allemande des Zeppelins à Friedrichshafen.
Les premières mesures de rationnement, encore très restreintes, sont prises en Allemagne. Elles ne concernent que certaines denrées alimentaires, principalement des produits de luxe et d’importation. En dehors de quelques exercices d’alerte aérienne, les rues de Berlin et des grandes cités du Reich ne sont pas sujettes à des mesures de black-out.