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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
La Seconde Guerre mondiale au jour le jour voilà un créneau original proposé par une nouvelle revue d'histoire....
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Entrée solennelle des troupes allemandes à Varsovie en présence de leur Führer, Adolf Hitler.
Les derniers défenseurs de la presqu'île de Hel, au nord de Dantzig, se rendent, après avoir sabordé une corvette et trois dragueurs de mines.
Fin de la réunion de Panama City et déclaration commune établissant une zone de neutralité de 300 miles (Canada excepté) autour du continent. Aucun des belligérants ne reconnaît la zone d'exclusion définie, mais la décision donne toute légitimité aux marines américaines (essentiellement l'US Navy) de patrouiller dans l'Atlantique.
De graves fissures se font jour chez les Alliés et partenaires de l'Allemagne, en réaction à la collaboration germano-soviétique et aux avancées de Moscou en Europe orientale. Le général Franco affirme devant le conseil national fasciste espagnol que « le danger d'irruption des Soviets dans les affaires européennes est d'une très profonde gravité, la poussée rouge vers les détroits doit pousser les nations méditerranéennes à se regrouper. » Devant le refus allemand d'envisager la renaissance d'un état polonais indépendant afin de « barrer la route à l'URSS », Rome déclare de son côté qu'elle « ne prendra aucune initiative de paix » dans ces conditions. Enfin, le même jour, le Japon proclame par la voix de son ministre des Affaires Étrangères, l'amiral Notura, quitter le Pacte anti-Kominterm signé en 1936 pour lutter contre l'expansion communiste.
Sur ordre de l'Internationale Communiste qui considère que « cette guerre est une guerre impérialiste avec laquelle nous n'avons rien à faire », Maurice Thorez, Premier secrétaire du PCF dissous et mobilisé comme réserviste, déserte son unité cantonnée à Chauny, dans l’Aisne, et passe en Belgique. De là, il ralliera Moscou via Stockholm.
Signature d'un pacte d'assistance entre l'URSS et la Lettonie.
Dans un discours au ton volontairement mesuré devant le Reichstag, Hitler lance un appel à la paix à destination des puissances occidentales si celles-ci reconnaissent la nouvelle situation créée en Europe orientale par l'effondrement polonais. L'Allemagne déclare n'avoir aucune ambition vis-à-vis de la Belgique, des Pays-Bas ou du Luxembourg, mais réclame le retour de ses colonies d'Afrique perdues lors de la guerre précédente comme un préalable aux négociations.
Hitler signe sa directive de guerre n° 6 programmant pour le 12 novembre la grande offensive à l’Ouest.
La reddition des ultimes poches de résistance polonaises marque la fin officielle de la campagne militaire.
Dans la province du Hunan, les armées japonaises, dont les lignes de communication ont été coupées par les forces chinoises, subissent leur premier grand revers de la guerre en devant renoncer à s'emparer de la ville de Changsha.
Heinrich Himmler, chef de la SS, est nommé à la tête de la « commission pour la consolidation de la race » devant prendre en charge l'élimination des « inférieurs » sur le territoire du Reich. Hitler ordonne de procéder à l'expulsion ou à l'élimination des populations polonaises dans les provinces occidentales que le Reich s'apprête à annexer. Par une directive antidatée au début du mois de septembre, le Führer déclenche l'exécution de l'Aktion T4, vaste plan d'euthanasie des malades mentaux et des incurables sur le territoire du Reich.
Le gros du corps expéditionnaire britannique achève son déploiement en France (cf. 9 septembre). À cette date, 160 000 hommes et plus de 20 000 véhicules ont déjà traversé la Manche sans encombre. D'autres forces seront acheminées jusqu'au printemps 1940.
Reconnaissance par Washington du gouvernement polonais en exil en France.
Le Reich décrète unilatéralement l'annexion de tous les territoires polonais perdus par l'Allemagne en Posnanie, Silésie, Poméranie et Prusse orientale, dans le cadre du traité de Versailles de 1919.
Début des poursuites judiciaires contre les parlementaires du Groupe Ouvrier et Paysan ayant succédé à la Chambre au groupe communiste interdit. Quatorze députés sont arrêtés, de nombreux autres sont en fuite ou se cachent.