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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
La Seconde Guerre mondiale au jour le jour voilà un créneau original proposé par une nouvelle revue d'histoire....
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Accord entre la Grande-Bretagne et l'Australie pour un programme d'entraînement commun des forces aériennes (Empire Air Training Scheme).
Les forces japonaises s'emparent de Nanning, dans la province du Guangxi.
Inauguration de l'exposition des artistes mobilisés à la galerie Bernheim-Jeune à Paris.
Moscou dénonce officiellement le Pacte de non-agression de 1932 avec la Finlande. Les concentrations de troupes se poursuivent de part et d'autre de la frontière russo-finlandaise.
Londres décide qu'en représailles au mouillage de mines magnétiques, toutes les exportations allemandes seront désormais considérées comme contrebandes et saisies en haute mer quelles que soient leur nature et leur destination.
Le gouvernement australien accepte le principe de l'envoi d'un corps expéditionnaire en Europe.
Malgré une tentative de médiation de Washington et une ultime offre finlandaise de retrait unilatéral de ses troupes de la zone frontalière, Moscou rompt les relations diplomatiques avec Helsinki. On constate de nombreuses violations de frontières de la part de l'Armée rouge.
Afin de mieux contrôler les populations des ghettos, le gouverneur Frank ordonne par décret la nomination, dans toutes les communautés juives de plus de 1 000 personnes, d'un « conseil juif » (Judenrat) servant d'intermédiaire entre les autorités allemandes et les populations. De son côté, dans une optique d'anéantissement de l'identité polonaise, Moscou confère d'office la citoyenneté soviétique à tous les ressortissants polonais de son secteur d'occupation.
Collaboration hispano-allemande : Le gouvernement espagnol ratifie le pacte d'amitié avec l'Allemagne. Celui-ci prévoit, par des clauses restées secrètes, des facilités et la collaboration des autorités locales pour les navires allemands amenés à mouiller dans un port espagnol.
L'ancien chancelier de la République de Weimar, Philip Scheidemann, figure du socialisme allemand, meurt en exil à Copenhague à l'âge de 74 ans.
Un bombardier allemand He-111 est abattu dans le secteur de Haddington, à l'est d'Édimbourg. Il s'agit du premier appareil allemand perdu sur l'île de Grande-Bretagne proprement dite.
L'Armée rouge déclenche son offensive contre la Finlande sans déclaration de guerre. L'attaque principale porte sur l'isthme de Carélie, tandis que des bombardements visent Helsinki.
La Suède déclare immédiatement sa non-belligérance dans le conflit finno-soviétique qui vient d'éclater.
L'Amirauté britannique annonce que la mise en place d'un immense barrage de mines continu entre la Tamise et les eaux territoriales des Pays-Bas est désormais achevé.
Ernst Udet, as de la Première Guerre mondiale et proche de Göring, est nommé à la tête du ministère de l'Air du Reich. Son incompétence à ce poste sera lourde de conséquences.
Hommes et femmes de « souche aryenne » mariés à des « non aryens » sont invités par les autorités du Reich à divorcer dans les douze mois. L'objectif est de priver ces conjoints, en particulier Juifs, des droits et de la protection relative dont ils jouissent par le mariage. Malgré cette mesure, de nombreux couples mixtes demeureront liés contre vents et marées pendant toute la durée de la guerre, et ce jusqu'au c?ur de Berlin.
Par la voix de l'agence Tass, Moscou annonce le « soulèvement » du peuple finlandais et la formation d'un « gouvernement populaire de Finlande » (Suomen kansanvaltainen tasavalta) d'obédience communiste et présidé par Otto Wille Kuusinen, membre du Komintern. Le nouvel État fantoche, dont la capitale provisoire est établie à Terijoki (aujourd'hui Zelenogorsk), ville frontalière de l'isthme de Carélie, doit prendre en charge l'administration des territoires finlandais au fur et à mesure de leur « libération ». Otto Wille Kuusinen signe un traité avec l'URSS accédant à toutes les exigences de Moscou en échange de la session de la Carélie russe à la Finlande, et appelle ses compatriotes à « abattre l'oppresseur », c'est-à-dire l'autorité légale du président Kyösti Kallio. Au plan militaire, malgré la pression des forces soviétiques du district militaire de Léningrad dans l'isthme de Carélie, l'Armée finnoise, placée sous le commandement du maréchal Mannerheim, tient fermement ses positions sur la frontière. L'aviation soviétique bombarde Helsinki, faisant 80 victimes. De son côté, le gouvernement finlandais affirme que son principal objectif reste « la restauration de relations pacifiques avec l'Union soviétique. »
24 bombardiers Wellington de la RAF attaquent la base navale allemande de Whilelmshaven, sans succès. Une bombe, tombée sur une batterie antiaérienne sur la côte, est la première bombe britannique à toucher le territoire allemand proprement dit depuis le début de la guerre.
La Suède offre sa médiation à Helsinki et Moscou, mais rappelle dans le même temps plusieurs catégories de réservistes.