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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
La Seconde Guerre mondiale au jour le jour voilà un créneau original proposé par une nouvelle revue d'histoire....
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Dans le Pacifique, le corsaire allemand camouflé Orion coule le navire norvégien Ringwood.
Alors que Göring place Londres et les industries aéronautiques en tête des objectifs prioritaires de la Luftwaffe, 400 appareils lâchent de nuit plus de 500 tonnes de bombes incendiaires sur la capitale britannique, allumant 900 foyers d’incendie, tuant 400 personnes et en blessant près d’un millier d’autres.
Première projection du nouveau film de Charlie Chaplin, Le Dictateur, dénonçant le régime hitlérien
La RAF bombarde le port de Kiel.
Semaine noire pour le shipping britannique. Durant cinq jours, deux convois en provenance de l’Australie et du Canada, à destination de l’Angleterre, sont attaqués par des « meutes » de U-Boote et subissent des pertes considérables : 32 navires représentant plus de 150 000 tonnes de jauges sont coulés, sans que les Allemands ne perdent le moindre sous-marin.
Des licences d’exportations pour le fer et l’acier usagé sont accordées exclusivement pour la Grande-Bretagne et les démocraties occidentales.
À Batavia, la délégation commerciale japonaise entame les négociations concernant les réserves de pétrole de la colonie hollandaise.
Gandhi lance un nouveau mouvement de désobéissance civile.
Les pertes en bus subies par la compagnie des transports londoniens obligent à faire appel aux compagnies de tout le pays, afin de maintenir le niveau des transports collectifs dans la capitale.
Tout auréolé du succès obtenu l’année précédente avec Le Sceptre d’Ottokar, Hergé participe au nouveau supplément jeunesse du journal Le Soir autorisé par les Allemands : Le Soir-Jeunesse. Il y dessine les planches des nouvelles aventures de Tintin, Le Crabe aux pinces d’or.
Le Journal officiel du gouvernement Pétain publie une loi, censée avoir été adoptée en conseil le 3 octobre, et signée de huit ministres, faisant des Juifs des citoyens de seconde zone, soumis à toutes sortes d’interdictions professionnelles (fonction publique et métiers liés à la presse, à la radio, au théâtre et au cinéma). Il s’agit là de l’aboutissement d’un processus commencé au lendemain de l’Armistice, Vichy suggérant au Reich qu’il pourrait prendre des mesures antijuives, s’enquérant de ce que cela lui rapporterait et commençant d’en prendre, pour montrer ses « bonnes » dispositions : annonce du procès des « responsables de la guerre » (nécessairement juifs dans la langue du IIIe Reich), arrestation de Mandel puis de Blum, lois de juillet sur la fonction publique et les naturalisations, etc. Vichy fait ici le grand saut sans la moindre promesse de compensations, mais en espérant placer sous les meilleurs auspices la rencontre Pétain-Hitler qu’il réclame. L’antisémitisme français autochtone, en vertu duquel on présente souvent ce statut comme une « revanche contre Dreyfus », favorise le processus mais n’en est pas le ressort principal, témoin la date : elle serait bien tardive s’il ne s’agissait que d’une affaire « franco-française », indépendamment de l’occupation du pays par le gouvernement le plus sauvagement antisémite de l’Histoire.
Un décret allemand impose aux Juifs de Zone occupée de se faire enregistrer auprès des autorités.
Face à l’absence de tout progrès diplomatique dans le règlement de la guerre sino-japonaise, Londres annonce la réouverture de la route de Birmanie ravitaillant
la Chine.
Malgré l’opposition britannique, les négociations menées à Batavia entre le Japon et le gouvernement des Indes néerlandaises aboutissent à un accord : 40 % de la production pétrolifère de Sumatra sera exportée vers l’Empire nippon au premier semestre 1941.
Des Savoia-Marchetti SM.82 italiens partis de Rhodes effectuent un raid sur cet émirat placé sous tutelle britannique. L’un d’entre eux, égaré, bombarde la capitale Manama, les trois autres attaquent les raffineries de la Shell et font d’importants dégâts.
Les commerces de la Zone occupée sont tenus d’afficher à l’intérieur de leurs vitrines des pancartes jaunes portant l’inscription en caractères noirs : « Judisches Geschäft » (entreprise juive)
Accord franco-américain sur la neutralisation des Antilles françaises.
Ayant déjà enregistré de lourdes pertes la veille (5 cargos coulés), le convoi HX-79 est de nouveau étrillé par les U-Boote : les U-46,
U-47 (commandé par Günther Prien, le « Taureau de Scapa Flow »),U-48 et U-100 coulent en une seule attaque 3 cargos et 3 pétroliers.
Raids aériens de la Luftwaffe sur les villes de Londres et de Birmingham. Les Allemands perdent 9 avions, les Britanniques 3.