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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
La Seconde Guerre mondiale au jour le jour voilà un créneau original proposé par une nouvelle revue d'histoire....
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Les autorités d’occupation diffusent une ordonnance stipulant que toute personne aidant les équipages d’avions ennemis sera fusillée sur-le-champ.
Les États-Unis, qui étaient en froid avec le régime du général Batista, suspendent l’embargo sur les exportations d’armes à destination de La Havane.
La Grande-Bretagne demande à la Finlande de cesser les hostilités avec l’URSS.
L’as des Stukas Hans-Ulrich Rudel place une bombe de 1 000 kg sur le cuirassé Marat : 326 marins sont tués, le navire, la coque brisée, s’enfonçant au fond du port de guerre russe. Ses tourelles demeurant hors de l’eau, le Marat continue à tirer sur les troupes allemandes assiégeant Leningrad.
Les troupes allemandes en occupation en France reçoivent l’ordre de céder leurs couvertures pour les unités se battant sur le front de l’Est.
Le président Roosevelt annonce la possibilité d’armer les navires marchands américains pour parer les attaques allemandes.
Depuis son exil à Londres, le général de Gaulle constitue un Comité national français (CNF) qu’il souhaite plus efficace que le Conseil de défense de l’Empire, qui n’a eu que trop peu l’occasion de se réunir jusqu’ici du fait du morcellement du territoire de la France libre et, par conséquent, de l’éloignement de ses représentants. Ce conseil a vocation à gouverner « jusqu’à ce que soit constituée une représentation du peuple français en mesure d’exprimer la volonté nationale d’une manière indépendante de l’ennemi ». Il compte huit commissaires nationaux nommés par le général, et responsables devant lui : le général Legentilhomme (Guerre), l’amiral Muselier (Marine), le général Valin (Air), Maurice Dejean (Affaires étrangères), René Pleven (Économie, Finances, Colonies), René Cassin (Justice et Instruction publique), André Diethelm (Intérieur, Travail, Information) et le capitaine de vaisseau Thierry d’Argenlieu (sans portefeuille). Le général de Gaulle se dote donc d’un organe politique qui a tout d’un gouvernement en exil, faisant ainsi taire les critiques de ceux qui lui reprochent de se comporter en dictateur.
En moins d’un mois, le PCF déplore la disparition de deux de ses anciens députés : Marcel Gitton et Jean Catelas. Le premier, qui rallie la Révolution nationale du maréchal Pétain, a été abattu le 4 septembre en pleine rue des Lilas par Marcel Cretagne dit Focardi, membre du détachement Valmy du PCF qui le considérait comme un traître. Il décédera de ses blessures le lendemain. Quant à Jean Catelas, sa mort est le fait de pressions allemandes. Furieux de l’attentat qui a coûté la vie à l’aspirant Alphons Moser le 21 août, l’Occupant a exigé des autorités françaises la condamnation à mort, en représailles, de six communistes français. Jugé par un tribunal spécial, Catelas a été condamné à mort le 21 septembre : il est guillotiné ce jour à la prison de la Santé.
Après quelques jours de combats, la ville de Kiev est désormais totalement aux mains de la Wehrmacht. Seulement, le NKVD a réservé une bien mauvaise surprise aux vainqueurs : ayant constaté que les Allemands prenaient l’habitude d’occuper les immeubles du parti communiste et du NKVD dans les localités conquises, mais aussi les sièges de toutes les administrations, les équipes de destruction de Béria ont pris soin, avant leur départ, de dissimuler des charges explosives dans les bâtiments administratifs du centre-ville. Ainsi, une fois les Allemands installés, les agents soviétiques déclenchent les explosifs par ondes radio, le centre de Kiev n’étant bientôt plus qu’un amas de ruines fumantes sous lesquelles reposent des dizaines de soldats et fonctionnaires allemands. Les efforts de l’Occupant pour éteindre ces importants incendies sont en outre contrariés par des partisans soviétiques qui coupent les tuyaux des pompiers, la ville devenant la proie des flammes pendant plusieurs semaines.Les nazis accusent aussitôt les Juifs d’être responsables de ces actes « terroristes ». Aussi, non loin de la capitale ukrainienne, les SS de l’Einsatzgruppe C procèdent-ils à l’élargissement du ravin de Babi Yar afin qu’il puisse accueillir l’exécution de la communauté israélite de Kiev. Les coupables sont clairement désignés : l’ignoble assassinat de 33 771 Juifs innocents peut commencer…
Alors que la Wehrmacht parvient à isoler la Crimée, des parachutistes allemands sont signalés dans la région de Perekop.
Hitler donne l’ordre de rayer Leningrad de la surface de la terre et d’exterminer sa population par la faim. Les attaques terrestres cessent, le siège commence.
Suite à plusieurs actes de résistance, 20 otages sont fusillés à Lille.
La Grande-Bretagne et l’URSS reconnaissent le Comité national français.
L’escadre italienne de l’amiral Iachino, comprenant 2 cuirassés, 6 croiseurs et 14 destroyers, tente d’intercepter un convoi britannique à destination de l’île, mais ne parvient pas à le débusquer.
C’est l’un des symboles de cette Amérique érigée par la Maison-Blanche en « arsenal des démocraties ». Aujourd’hui, le président Roosevelt a lui?même officiellement présidé la cérémonie de lancement du premier Liberty Ship, le SS Patrick Henry, reprenant les mêmes mots que ce héros de l’indépendance américaine avait prononcés en 1775 : « Donnez-moi la liberté, ou donnez-moi la mort ! » Les Liberty Ships, dont 14 exemplaires sont mis à flot ce jour, sont des cargos à bas coût et faciles à produire, dans la mesure où leur construction est modulaire : leur structure à seulement trois blocs (coque, propulsion et navigation) nécessite un assemblage par simple soudure. Ils peuvent par conséquent être construits en peu de temps par les ouvriers, aussi peu qualifiés soient-ils, de n’importe quel chantier naval des États-Unis en un temps défiant l’entendement : 230 jours pour les premiers navires, contre finalement 42 jours en moyenne. Le record sera atteint avec le SS Robert E. Peary sorti des cales de Richmond (Californie) : il sera lancé le 12 novembre 1942, seulement 4 jours et 15 heures après la pose de sa quille ! En 1944, la cadence de production de l’ensemble des chantiers navals américains atteindra un Liberty Ship par jour ! Destinés à assurer le trafic maritime à destination de la Grande-Bretagne et à outrepasser les pertes infligées par les sous-marins allemands, les 2 751 Liberty Ships construits durant la guerre contribueront de manière décisive à l’effort de guerre allié.
Les premières pluies d’automne commencent à tomber en URSS, transformant le terrain en boue. C’est la célèbre et tant redoutée des généraux raspoutitsa.
Les 3 000 soldats italiens de la garnison du col de Wolkefit, dans l’Amhara, se rendent à la 25th East African Brigade, ouvrant ainsi la route menant d’Adoua à Gondar, dernière ville contrôlée par l’Axe en Afrique-Orientale italienne.
Arrivée du convoi de l’opération « Halberd » qui, malgré l’intervention italienne s’étant soldée par la perte d’un cargo et le torpillage du cuirassé HMS Nelson par un avion, délivre à l’île 50 000 tonnes de ravitaillement.
Le général SS Reinhard Heydrich prend ses fonctions de protecteur adjoint de Bohème-Moravie
Finale de hurling opposant Cork à Dublin. Dans le fameux temple des sports gaéliques de Croke Park, c’est Cork qui s’impose 5-11 à 0-6.