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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
La Seconde Guerre mondiale au jour le jour voilà un créneau original proposé par une nouvelle revue d'histoire....
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Naissances au Canada de Bob Hunter, journaliste et fondateur de l’organisation écologique Greenpeace et, dans le New Jersey, de Paul Frederic Simon, membre du duo Simon & Garfunkel.
Staline ordonne l’évacuation du gouvernement, de l’appareil du Comité central du parti, des ambassades, de l’état-major général et des différents ministères civils à Kouïbychev (actuelle Samara). Staline lui-même reste dans la capitale.
Malgré une résistance acharnée, les éléments avancés de la Panzergruppe 4 du général Hoth arrivent à moins de 100 kilomètres de la capitale soviétique. Mais la boue ralentit considérablement la progression des armées allemandes.
Le gouverneur Hans Frank décrète que chaque Polonais qui aidera un Juif sera exécuté avec sa famille. La Pologne est, pour l’instant, le seul pays d’Europe occupée où existe cette punition. Par ailleurs, toute personne juive trouvée en dehors des ghettos sera exécutée sur-le-champ.
Pour vanter le régime nazi auprès de l’intelligentsia des pays occupés, le ministre allemand de la Propagande, Joseph Goebbels, organise un Congrès des écrivains européens à Weimar. Relayée en France par Otto Abetz, l’ambassadeur d’Allemagne à Paris, cette invitation est acceptée par sept écrivains de premier plan : Jacques Chardonne, Marcel Jouhandeau, Ramon Fernandez, Pierre Drieu La Rochelle, Robert Brasillach, André Fraigneau et Abel Bonard. Certains d’entre eux sont des fascistes convaincus et d’autres des auteurs « apolitiques » bien que très conservateurs. Ce « voyage d’automne » devient alors le symbole de la collaboration d’une certaine littérature à la cause nazie.Plusieurs autres écrivains, comme Marcel Arland, Paul Morand ou Jean Giono, ont eux décliné l’invitation.
Les troupes soviétiques se replient devant les Allemands qui avancent vers le port de Rostov. Sur la mer Noire, la forteresse d’Odessa doit être évacuée par sa garnison de 35 000 hommes. Celle-ci est transférée à Sébastopol par bateaux dans la nuit du 15 au 16, au nez et à la barbe des divisions roumaines, qui ne captureront la forteresse vide que le lendemain. Odessa résistait au siège des forces de l’Axe depuis 73 jours, mais la décision d’évacuer a été prise dès le 1er octobre. En une dizaine de jours, ce sont plus de 240 000 personnes, dont 150 000 civils, 462 canons et des centaines de véhicules qui ont ainsi pu rejoindre la Crimée.
Suite à l’échec de sa tentative de négociation avec le président Roosevelt, le Premier ministre et prince Konoye, démissionne.
Un accord anglo-américain de mars 1941 prévoyait l’intensification des patrouilles communes dans l’Atlantique pour protéger les convois. Dans ce cadre, quatre destroyers flambant neufs de l’US Navy sont basés en Islande. En octobre, l’un d’eux, l’USS Kearney, se joint au convoi SC-48 à destination de Liverpool. Mais les 52 navires marchands et leurs 18 escorteurs sont rattrapés par une meute de sous-marins allemands et, le 17 octobre, l’U-568 torpille le destroyer et l’endommage : 11 marins sont tués et 22 autres blessés. Ce sont les premières pertes américaines de la Seconde Guerre mondiale. L’incident fait évidement la « une » des journaux aux États-Unis, et provoque une grande émotion parmi la population.
Malgré la pénurie de moyens de transport, des dispositions sont prises pour acheminer les pèlerins musulmans à La Mecque.
Création d’un Comité populaire de libération à Uzice, capitale d’une éphémère république yougoslave surnommée Sovietia. Cet État durera 67 jours avant d’être éliminé par les troupes de l’Axe.
Suite à l’arrestation de son informateur, un journaliste du journal Asahi Shimbun, Richard Sorge, officiellement correspondant allemand du Frankfurter Allgemeine Zeitung, mais surtout espion pour le compte de l’URSS, est appréhendé à Tokyo. C’est lui qui a renseigné Moscou sur les plans du Japon, projets qui ne prévoyaient pas d’attaquer l’Union soviétique. Cela a permis à Staline de transférer sur le front principal les divisions sibériennes postées sur la frontière mandchoue. Au début de l’année, il avait aussi donné la date exacte de l’invasion allemande en URSS, mais ses supérieurs n’en avaient pas tenu compte. Moscou refuse cependant de confirmer que Sorge est un de ses agents ; il ne sera donc pas échangé contre des prisonniers de guerre mais pendu par les Japonais le 7 novembre 1944.
Himmler interdit l’émigration des Juifs hors d’Europe.
Le ministre de la Guerre, le général Tôjô , devient Premier ministre, en remplacement du prince Konoye. Il combine ainsi les portefeuilles de Premier ministre, de ministre de la Guerre et de ministre de l’Intérieur. Par ailleurs, l’amiral Shimada est nommé ministre de la Marine. Ce gouvernement est favorable à une guerre contre les États-Unis.
L’état de siège et la loi martiale sont décrétés à Moscou. Les pillages et le marché noir sont punis de peine de mort. 500 000 Moscovites sont mobilisés pour construire en urgence trois lignes de défense antichar autour de la ville.
Création par Vichy d’une police aux Questions juives en Zone occupée. Rattachée au secrétariat d’État à l’Intérieur, elle est surtout chargée d’enquêter sur l’aryanisation des biens juifs.